Les Économistes, à défaut de faire usage du concept de « l’Éternel Retour« , formulé par Friedrich NIETSZCHE, utilisent pour ce qui est de l’ordre de la réédition périodique, la notion de « variation saisonnière« , par laquelle il faut comprendre que toute saison revient suivant un intervalle, dont l’amplitude est par définition…annuelle, dans la mesure où sous nos climats tempérés, les 365, et parfois les 366 jours, se subdivisent en quatre, (4) saisons.

Dans le calendrier du Théâtre TOURSKY, voici que sonnent les trois coups de la saison Russe, à la lumière de la vingt-deuxième édition du FESTIVAL RUSSE. Par coïncidence avec les prémisses du Printemps, il s’agit d’une douce saison. Pour prendre la mesure du phénomène, il convient de le quantifier, à travers deux paramètres, à savoir que cette manifestation a généré, au total des vingt et une éditions précédentes, un volume de fréquentation de plus de 150.000 spectateurs payants et la participation de 10.000 Artistes Étrangers et Français.

La philosophie qui inspire le FESTIVAL RUSSE, promu par Richard MARTIN, Créateur et Animateur du FESTIVAL RUSSE et du Théâtre TOURSKY, et ses Collaborateurs, procède de l’univers de la Culture Russe, dans ses multiples expressions, certes en tout premier lieu Théâtrale, mais tout autant musicale, cinématographique, chorégraphique, que relevant de la tradition circassienne, comme de celle des Arts Plastiques, ou du cabaret.

A l’instar des précédentes éditions, le « Cru » 2017, emprunte de façon éclectique à l’ensemble des domaines précités, ainsi les Clowns de Semianyki ouvriront-ils les festivités, en date du vendredi 10 mars à 20 heures 30, suivis le mardi 14 mars, à 20 heures 30, par le récital de piano du Concertiste International Lovro POGORELICH, preuve si l’en est, de l’esprit d’ouverture tous azimuts du FESTIVAL RUSSE.

Au total, ce ne sont pas moins de cinq spectacles principaux qui constitueront l’affiche de cet événement, auxquels il convient de rattacher les sept soirées de Cabaret Russe et celle de l’Université Populaire.

Par le passé, Richard MARTIN a du défendre, à plusieurs reprises, mais avec un égal panache, la continuité et la viabilité de son projet, véritable « work in progress », allant, spectaculairement suspendu en un équilibre précaire, sur la façade du bâtiment, jusqu’à recourir à des grèves de la faim, destinées à interpeler l’Opinion Publique et les Décideurs Politiques et Économiques. Aujourd’hui, le Théâtre Axel TOURSKY est fort de quelques milliers d’Adhérents, et rayonnant dans l’entier Espace du Théâtre Français, il est en mesure d’accueillir bon nombre d’initiatives, telles que celles, qui portées par des Associations, se produisent entres les murs de cet instrument théâtral, la plus visible étant constituée par les sessions de l’Université Populaire. Le Compagnonnage d’avec Léo FERRÉ, compose une part emblématique dans la fresque de la vie artistique de Richard MARTIN, se prolongeant jusqu’à l’inauguration, en date du samedi 14 janvier 2017, de la Halle éponyme « Léo FERRÉ », sur le territoire de la Commune de GARDANNE, en présence de la Veuve de l’Artiste, lequel est disparu en 1993. C’est d’ailleurs les Gardannaises et les Gardannais qui, par leurs votes, ont choisi de retenir le nom de Léo FERRÉ et de le décerner en baptême à la Halle, parmi une liste de six noms proposés pour dénommer cette salle sportive et culturelle, soit à savoir : George SAND, Olympe de GOUGE, Simone de BEAUVOIR, Pablo NERUDA, et Pierre WALDECK-ROUSSEAU. En cette occasion, Richard MARTIN, parlant de Léo FERRÉ, au Présent de l’Indicatif, s’est exprimé comme suit : « Léo, j’ai eu la chance de l’avoir comme Ami. C’est un Homme rare. Ce n’est pas un Chanteur, ce n’est pas un Homme de notre temps. C’est un Poète universel. RIMBAUD, BAUDELAIRE, sont de la même famille que lui. Les Français ont eu la chance, au siècle dernier, d’avoir un Poète de cette taille, qui poursuit cette chaîne formidable des gens qui ont éclairé leur génération. Sur les plateaux , il faisait vibrer avec sa force dramatique les Spectateurs qui venaient l’écouter. »

« De facto », Léo FERRÉ est, en un sens, l’invisible Égérie qui a inspiré et inspire, qui a guidé et guide encore, de par son exemple et sa soif d’idéal, les réalisations artistiques et culturelles conduites par l’Équipe du Théâtre Axel TOURSKY – Espace Léo FERRÉ.

En effet « l’Honnête Homme » du XXIème siècle ne saurait rester sourd à l’appel des œuvres de la Littérature Russe, celles d’Ivan TOURGUENIEV, de Fédor DOSTOÏEVSKI, de Nicolas GOGOL, dont « le Journal d’un Fou » fut porté à la scène par Richard MARTIN, sur les planches du Théâtre TOURSKY, d’Ivan Aleksandrovitch GONTCHAROV, d’Alexandre POUCHKINE, trop tôt tragiquement tué en duel singulier par le Français Georges-Charles de HEECKEREN d’ANTHÈS, d’Alexandrei SOLJENYTSINE, comme inerte aux accords des musiques élaborées par Piotr Illitch TCHAÏKOWSKI, Sergueï RACHMANINOV, Serguei PROKOFIEV, Igor STRAVINSKI, ou à l’inspiration du « Groupe des Cinq », voire aux chants liturgiques de la Polyphonie Orthodoxe Russe; et comment, d’ailleurs laisser dans l’ombre l’expression plastique d’un Kasimir MALEVITCH ou d’un Wassili KANDISKI, apôtres de la Modernité, dans la mouvance de l’Avant-Garde Russe, comment demeurer insensible à l’excellence élaborée par l’École de Danse Classique du Ballet BOLCHOÏ de MOSCOU, fort de la collaboration du Français Marius PETITPAS, dont l’héritage fut prolongé par Serguei DIAGUILEV, voire du Ballet MARINSKI de Saint-PETERSBOURG ? Comment, encore ne pas s’émouvoir du spectacle naturel des nuits blanches de cette Capitale de l’Anse Baltique ?

« Cum grano salis », nous faisant, un instant « la vodka du diable », selon le titre de la pièce de théâtre, œuvre de jeunesse méconnue, d’un Auteur contemporain, qui a gagné plus tard ses lettres de noblesse théâtrale, « id est », Serge VALETTI, fils du très proche Boulevard CHAVE et parce qu’il a, d’ailleurs, brûlé les planches du TOURSKY, nous nous permettons de souligner le caractère festif des Cabarets Russes, qui se tiendront en célébration du vingt deuxième anniversaire du FESTIVAL RUSSE, les 10, 11, 14, 17, 18, 24 et 25 mars.

Gageons qu’une fois encore, à la faveur de l’Édition 2017 du FESTIVAL RUSSE, promu par l’Équipe du Théâtre TOURSKY, Richard MARTIN, Serge ALEXANDRE, Marc COHEN, et tant d’Autres, oeuvrant pour la diffusion de la Culture Russe, sans ruse, et débarrassée de tout éventuel oripeau, la RUSSIE sera réussie !

C M M